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tumulus d’Avezac , les premiers semblent avoir été construits pendant l’époque qui a immédiatement suivi l’âge du bronze , et les derniers auraient reçu la dépouille des morts au temps où l’invasion belge , qui s’est arrêtée aux bords de la Loire , a coïncidé avec des changements réalisés dans l’industrie , dans le midi de la Gaule . Il convient d’ajouter que , s’il parait y avoir eu des épées à fourreau de bois dans les tumulus irrégulièrement groupés d’Avezac , il y a eu en plus grande abondance des épées à fourreau de métal , dont nous avons recueilli de nombreux fragments . Ces fourreaux , comme ceux provenant des tumulus clignés , sont formés d’une gaîne de cuivre revêtue d’une gaine de fer , sur laquelle brillent des incrustations de bronze . Ils sont couverts d’ornements en creux consistant en lignes et en cercles concentriques , dont le centre est marqué par un point ( Pl . III , fig . 9 et 10 , et Pl . V , fig . 1 ) . Les coutelas sont nombreux et ont une forme très remarquable ( Pl . III , fig . 6 et 7 ) . Plus pointus que les couteaux catalans , ils ont comme ceux – ci , le dos échancré à la partie antérieure . La lame est parfois incrustée d’étroites bandes de bronze ; le tranchant en est très concave . Peut – être s’en servait – on alternativement pour couper les céréales et pour égorger les animaux . Le manche est de fer ; presque toujours cylindrique , ayant quelquefois un revêtement de chaque côté , il se termine postérieurement par un renflement ou par un petit cylindre perpendiculaire à la poignée ( Pl . V , fig . 6 et 7 ) . Des anneaux de bronze incrustés , des lignes circulaires et des chevrons en sont les ornements . Un débris de chaînette en fer collé contre le manche de l’un de ces couteaux indique qu’on pouvait les suspendre ( Pl . V , fig . 11 ) .
