>>, Architecture

La maison d’habitation.

Si au début du XIXème siècle (1800)  le chaume domine dans la campagne, quelques toits sont couverts en ardoise. Ce n’est qu’à partir de la seconde moitié du siècle (1850) que l’ardoise s’est définitivement imposée. Les toits sont à deux pentes raides (60%) pour faciliter l’évacuation de les eaux de pluie et vider la couche de neige en hiver.

Les toitures de maisons aisées sont agrémentées de capucines à raison de deux ou trois par toit, orientées Est ou Sud, jamais Nord ou Ouest, ces derniers étant les côtés des vents dominants porteurs d’intempéries.

Maison avec ses pignons à redents.(ou redans)

Les maisons en chaume sont construites avec des pignons à redans (ou redents) “eths Penaus”en Bigourdan, sortes d’escaliers couverts de lauses, pierres plates épaisses, qui protégeaient le mur en rejetant l’eau de pluie vers l’extérieur et permettaient l’entretien du chaume. Une cheminée était adossée au pignon.

Les murs de ces maisons, d’une épaisseur de cinquante centimètres ou plus parfois, sont bâtis de galets amassés sur les environs, liés par un amalgame d’argile, de sable grossier et de chaux, posés sans fondations sur un terrain schisteux ou argilo-chisteux. Les fenêtres, étroites, et les portes comportent des encadrements en pierres taillées et façonnées dans les carrières locales du Teilh.  Sur le linteau massif de la porte d’entrée, particulièrement soigné, la clé de voute (ou claveau) est ornée de motifs décoratifs évocateurs : Cœur, croix, initiales, date de construction. Le seuil et les escaliers de la porte d’entrée sont de même texture.

Se connecter

S’inscrire

Réinitialiser le mot de passe

Veuillez saisir votre identifiant ou votre adresse e-mail. Un lien permettant de créer un nouveau mot de passe vous sera envoyé par e-mail.