Histoire

Les foires et marchés, à Avezac, au XVIIIème siècle.

Par Gabriel Puyau (feu instituteur, admirateur, défenseur, résistant, amoureux du village...)

Le 9 mars 1772, les consuls, syndics et habitants d’Avezac résolurent de recourir à la grâce royale dans une délibération qui demandait, vu son utilité incontestable:

Le droit de tenir un marché le mardi de chaque semaine et quatre foires annuelles: le mardi, après Notre Dame d’aout; Le mardi après la fête de Saint Joseph; le mardi, après la fête de l’Ascension; Le mardi, après la Saint Martin.  “Rite royale, par ces présentes signées de notre main”, permet de rétablir dans le lieu d’Avezac: Le marché qui y existait anciennement et qui se tiendra le mardi de chaque semaine- D’y tenir quatre foires annuelles aux dates demandées –  Avezac aura charge de faire construire et entretenir la halle, les pavés, étalons et mesures pour les graines – La communauté est autorisée à recevoir à son profit les droits suivants : 1°- Chaque marchand qui étalera sa marchandise sous la halle, trois sous, et hors de la halle un sou.  2° – Chaque vache ou bœuf qui sera vendu, un sou ; Pour les veaux d’un an et en dessous, six deniers. 3° – Chaque cheval, jument, poulain, pouline, mulet, âne, ânesse, ânon, chèvre: six deniers. 4° – chaque char de planches ou autres marchandises, vendu sans être déchargé : Un sou et six deniers. 5° – Pour les pierres à former une porte cochère, une livre. Une porte d’entrée, dix sous. Une croisée, huit sous. Une petite fenêtre, quatre sous. Beaucoup de ces fenêtres provenaient des carrières du Teilh, à Prat.

Ces marchés rétablis en 1773 eurent une existence éphémère,  car en 1852, le conseil municipal en demandait le rétablissement;  Sans succès d’ailleurs. Actuellement, Bourg de Bigorre conserve péniblement ses foires annuelles après avoir perdu son marché hebdomadaire.

  La petite région de Baronnies, dans la viguerie de Mauvesin, vivait beaucoup du travail artisanal du bois, mais aussi de celui de la pierre de taille. Au marché d’Avezac, les “pourtaladas” étaient, au XVIIIème siècle, vendues; Surtout celles fabriquées au hameau de Prat, avec la pierre de la colline du Teilh.   (G. Puyau).

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