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Le Charivari. (Eth Calhavari)

Cet énorme vacarme avait lieu de préférence… la nuit,
lorsque le jeune marié n’invitait pas la jeunesse à quelques agapes et boissons pour enterrer sa vie de garçon. Pour se faire bien entendre, voire déranger les intéressés, une jeune et joyeuse troupe de musiciens d’un soir parcourait les rues du village jusque sous les fenêtres de l’intéressé. Avec de grosses cloches, boites et casseroles, et aussi “bombardes” confectionnées pendant la sève montante du printemps, avec de l’écorce de châtaigner ou de frêne, enroulée en spires et emmanchée d’une “sifflette”  taillée dans l’écorce d’un jeune frêne, cet énorme tapage durait une grande partie de la nuit. Irrité ou par peur d’une mauvaise réputation d’avare ou de pauvre, le jeune galant se laissait aller à “payer une rançon” en argent à la jeunesse qui allait se rincer au bistrot. Cette pratique disparut dans les années cinquante.

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