La forêt, Nature

Sa Majesté la Forêt !

Poème : (dédié  à Parrain et Tinou que j’ai tant aimés)

Matin d’octobre.

C’est l’heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A  travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.

Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard   en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L’érable à sa feuille de sang.

Mets du soleil dans ton cœur.

Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées;
Mais ce n’est pas l’hiver encor.

Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l’air tout rose,
On croirait qu’il neige de l’or.

François Coppée
 (1942-1908)

Étrange et accueillant sous-bois !

Au gré des saisons, quel enseignement de voir se transformer la nature des sous-bois.

Biodiversité très intéressante.

Aux beaux jours la promenade s’accompagne immanquablement de la cueillette des fleurs délicates, tandis que l’automne réserve à ceux qui savent les trouver, champignons, châtaignes ou noisettes, alors que sous les feuilles mortes, l’humus abrite une vie minuscule et foisonnante. Cet humus, fait de matières végétales et animales en décomposition, fertilise la terre, où germent de futurs arbres.

 

Laissez-lui vivre sa naturalité !

 

Ainsi se présente le sous-bois: tout un univers d’ombre et de lumière, d’immobilité et de mouvements, de sons et d’odeurs, où la vie animale reste discrète, car la plupart des animaux ne s’activent qu’à la tombée de la nuit, mais elle laisse au promeneur une foule d’indices.


– Complainte du vieux chêne –

Arrête, bucheron désinvolte!
N’entends-tu pas la révolte
Du chêne dans son dernier murmure
Quand se fracasse la ramure ?
Tandis qu’il livre son dernier combat
Voici venue l’heure de son trépas.
Il te parle de son malheur
En retenant ses pleurs.
Écoute la plainte des condamnés à mort;
Laisse-les au bonheur de leur sort.

Arrête-toi, promeneur en détresse
Devant cette violente tristesse.
Paré de ses mille couleurs
L’automne réjouit ton cœur ;
Et sous l’or des arbres feuillus,
Songe à l’infortune des disparus.
Toi, que tant de folie désarme,
Oseras-tu retenir tes larmes ?

 

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