Nature

Instants fugitifs.

ai connu les vents du Sud porteurs de sable chaud.
Comme des poussières d’étoiles sorties de tes yeux noirs, les fins frémissements des lueurs du levant étincelaient prudemment et dansaient doucement parmi les feuilles.
Aujourd’hui dans la forêt, j’entends le vent de l’ouest qui porte la pluie.
A travers les perles d’eau, sous les hêtres, se mélangent les parfums. La saveur salée des embruns atlantiques embrasse le feuillage et se glisse vers le sol jusqu’à la mousse.
… Ainsi je rêve sous les arbres.

Version manuscrite.
Jérôme Serres
Aime ta terre jusqu’au mal d’amour !

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