En avril, les “respounchous” pointent leur tête au milieu des vieilles haies et dans les buissons.
Cette asperge sauvage, comme la surnomment quelques fins gastronomes se cuisine selon les gouts de chacun, en vinaigrette, en omelette ou autres… Au mois d’avril, les fervents adeptes scrutent attentivement les haies vives et les bordures de sentiers à la recherche de cette sorte d’asperge
sauvage qui s’entortille sur les jeunes arbustes ou les fougères. Le nom scientifique des respounchous est “le Tamier commun” ou “herbe aux femmes battues”, car cette plante grimpante avait la vertu de résorber les ecchymoses et les bleus sur la peau. Mais elle est surtout connue pour sa saveur particulière qui rappelle celle de l’endive, du thé ou de la bière. Après avoir repéré son lieu de cueillette il s’agit de choisir les sujets les plus jeunes pour en couper l’extrémité sur une dizaine de centimètres. Les violacés, bien charnus, sont les meilleurs. Au village il n’y a que très peu de connaisseurs. Cependant la destruction des haies vives, leur lieu de prédilection, ils se font de plus en plus rares.
La recette la plus connue et la plus simple consiste a ébouillanter cinq minutes, dans une eau salée et légèrement vinaigrée, ces extrémités fraîchement cueillies, puis à les placer, une fois égouttées, dans un plat où on aura écrasé un œuf dur. Accompagnés de lardons fumés revenus à la poêle et d’une vinaigrette, ces respounchous servis tièdes méritent bien la faveur d’une bonne table. La légère amertume de la plante est atténuée par la douceur de l’œuf. Les respounchous ne doivent jamais se déguster seuls. On peut aussi les préparer en omelette ou les associer a des foies de volaille avec de l’ail et du persil…. Bon appétit !
Ma recette.
Comme sur la photo.
500g de responchons
2 œufs durs
2 tomates
1 oignon Trébons
vinaigrette-moutarde
Sel de Guérande
piment d’Espelette.
Je donne quand même 5 étoiles parce que c’est ton anniversaire !