Brouche: Sorcière, méchante femme. Le mot n’est pas sur tous les dictionnaires ou n’existe plus. Le déclin des croyances superstitieuses et l’éducation l’ont fait disparaître.
Autrefois, le qualificatif de “laide brouche, vieille sorcière” était considéré comme une injure grave et une dépréciation pour la personne qui la recevait, car la brouche était porteuse de malheur. Aussi à l’entrée de la nuit, entre chien et loup, la prudence voulait qu’on évite les lieux un peu trop sombres, mal définis, porteurs d’incertitudes et de fantasmes. Il se tenait, paraît-il des “sabats” considérables sur les lieux de la colline du Halha.
Les brouches ont joué un rôle important dans la vie sociale. Leur histoire était parfois des plus dramatiques. La croyance en ces êtres imaginaires a totalement disparu aujourd’hui.
Il existe au village un groupe de chanteuses très apprécié: “Bouillon de Brouches”, dont la considération, le talent et l’amabilité, n’ont rien de commun avec les attributs qu’on prêtait ce personnage sans réalité.
Belle brochette de brouches…On les aime bien !
Oui, la sorcière Gasconne n’est pas tout a fait à l’image de la sorcière anglo-saxonne chevauchant sont balais…
Néanmoins, sorciers et sorcières d’ici cultivent des savoirs de magie, la connaissance des poisons et propagent maléfices, envoûtements et sortilèges.
“On les aime bien”… T’aurais pu rajouter “au village” 😉