Histoire

En 1730, le jardin était “bio”.

Comme dans les villages voisins, à Avezac, la vente des “bouses et fientes des animaux” se fait par rues, à partir d’un point, toujours le même: la croix de la Marque. Elle concerne les fientes déposées dans les “Landes” , par les animaux pacageant. Les propriétaires… ont le droit de recueillir les fientes et de les emporter chez eux. On peut imaginer le va-et-vient des gens rapportant à dos d’animal ou d’homme, les bouses séchées, recherchées dans les “tuies” ou les fougères. Une activité que le Pas du Bédat de la Baïse Darrè (  Era Grava, limite extrème, est ) ne se voit plus aujourd’hui ! L’information sur la date et le lieu de vente se faisait “à cri” et en langue bigourdane, par le garde-champêtre qui battait le tambour . Cette langue était parlée par la plupart, et ceux qui ne la parlaient pas, la comprenaient cependant.

 – Tuie : Origine préromane. Lieu couvert de fougères, bruyères et graminées que l’on coupe tous les deux ou trois ans pour en faire de la litière ; «voici mon métayer avec ses mains caleuses qui a coupé la tuie sur le coteau aride.»  — Fr. Jammes (L’Angélus. 1898)

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